René Descartes, philosophe et mathématicien du XVIIe siècle, a révolutionné la pensée occidentale en plaçant…
La DeFI en quelques mots
La DeFI ou finance décentralisée
La prochaine génération de la finance est née. La DeFi est une nouvelle façon de faire de la finance, et c’est l’avenir de la gestion de l’argent.
Le mot finance traditionnelle faite référence aux outils financiers classiques existants depuis la nuit des temps tels que l’achat de monnaie d’actions ou d’options, leur vente, transfert, les prêts, les crédits, le jeu en bourse, les paris, les assurances etc.
La DeFI rend le pouvoir à l’utilisateur. Il est véritablement sa propre banque s’il utilise la crypto selon la philosophie qui la sous-tend, c’est à dire en hébergeant ses fonds sur son portefeuille dont lui seul à le contrôle. La contrepartie c’est évidemment qu’il ne faut pas perdre ses clefs: personne ne peut aider l’utilisateur qui perd la clef unique de son coffre-fort personnel. Mais personne ne peut non plus saisir ses fonds, comme le font régulièrement les états (les US pour l’or au XXe siècle, les comptes en banque à Chypre récemment, les stocks de dollars Russe en 2022…). L’argent appartient réellement à l’utilisateur.
Le mot décentralisé dans finance décentralisée fait quant à lui référence au mode de fonctionnement qui sous-tend les blockchains. Celles-ci se passent en effet d’acteurs centralisés et substituent à l’acteur central (le fameux homme du milieu) tout un ensemble d’acteurs automatisés redondants. Cette multitude de serveurs qui permettent d’effectuer les transactions de façon instantanée, non-censurable, immuable, et non rétractable joue le rôle auparavant exclusif des banques, des assurances, des bourses: ils assurent la confiance dans le système. Cerise sur la gâteau, n’importe qui peut proposer de participer et gérer un serveur (il suffit d’un petit ordinateur à 500 euros). Le code est la loi, et elle ne change pas arbitrairement ni selon les groupes humains. La DeFi diffère ainsi de la finance traditionnelle, car elle ne s’appuie pas sur les autorités centrales, mais sur des réseaux décentralisés et des algorithmes de consensus pour la création, l’échange et le commerce d’actifs. Cela signifie que les utilisateurs ont le contrôle total de leurs fonds, sans avoir à passer par une entité centralisée. Les serveurs et protocoles sont agnostiques, et valident les ordres -dans la mesure où ils sont mathématiquement possibles (dans la mesure où vous disposez bien des fonds)-.
Les applications sont multiples.
De la plus simple (acheter et conserver des cryptos comme ethereum ou bitcoin, acheter et conserver des équivalents numériques d’euro ou de dollar, épargner (sur l’équivalent d’un livret A, mais avec des rendements beaucoup plus intéressants, virer instantanément et quasi gratuitement des fonds…), aux plus recherchées (échanger des cryptos contre d’autres instanément et au prix de marché sans avoir besoin de s’enregistrer, placer ses cryptos pour générer des bénéfices, les prêter contre des intérêts -là encore avec des taux beaucoup plus intéressants que la finance traditionnelle) comme aux plus complexes (bénéficier de prêts qui s’auto-remboursent, accomplir toutes les fonctionnalités offertes par les plateformes de trading décentralisé).
C’est véritablement un système parallèle à la finance traditionnelle. Celle-ci est lourde, lente, nécessite des vérifications longues et couteuses d’identité, et bien souvent dresse des barrières à l’entrée qui empêchent les gens modestes d’accéder aux fonctionnalités et aux possibilités les plus intéressantes.
La DeFI rebat les cartes en plaçant tout le monde sur un pied d’égalité dans l’accès aux fonctionnalités. La DeFI peut se conformer aux règles internationales (notamment portant sur la traçabilité des fonds et l’identification des investisseurs), ou pas, selon le choix des investisseurs. Si les blockchains comme ethereum et bitcoin permettent de suivre toutes les transactions (et donc il est facile de tout savoir sur un utilisateur quand on connait son adresse), ethereum a renoué avec la tradition de préservation de la vie privée grâce à des chaines de niveau 2 (qui héritent de la sécurité de la chaine principale) qui permettent d’anonymiser les transactions comme AZTEC. D’autres blockchains sont privées par défaut, comme Zcash, co-crée par Edward Snowden. Le choix de tout laisser ou d’introduire un niveau d’opacité léger ou maximal empêchant que tout le monde ne puisse suivre les transactions revient donc à l’utilisateur.
Les avantages sont immenses: contrôle réel de son patrimoine, devenu insaisissable, possibilités infinies d’investissement, possibilité de préservation absolue de la confidentialité, capacité à faire absolument ce que l’on veut de son argent (comme soutenir une cause humanitaire, virer de l’argent à de la famille à l’étranger, participer à un fonds de placement sous forme de Yield farming ou de DAO…).
Les coûts sont également extrêmement réduits. Pas de frais de garde, pas de factures de frais, uniquement des frais réduits (et même très réduits si vous utilisez des chaînes de niveau 2 comme arbitrum ou aztec sur ethereum) et la nécessité de sécuriser son portefeuille en achetant une fois un portefeuille hardware comme l’excellent ledger à 50 euros.
Cet article comporte 0 commentaires