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L’Effondrement à venir de l’Euro : Une Tragédie Ordolibérale en Cinq Actes et un entracte 

L’euro, ce monstre froid né des rêves enfiévrés d’un projet technocratique fumeux à tendance totalitaire, apparaît aujourd’hui à la face du monde (et des investisseurs) comme le colosse aux pieds d’argile qu’il est. Promesse fallacieuse d’unité et de prospérité, il incarne plutôt la violence sourde d’une construction économique vouée à l’autodestruction. Sous ses oripeaux de stabilité, il dissimule une chimère condamnée à se dévorer elle-même, rongée par les contradictions d’un ordolibéralisme européen en pleine déliquescence.

1. Le Carcan Monétaire : Un Procruste des Temps Modernes

L’Européen du Nord et celui du Sud sont jetés dans le même lit de Procuste, enchaînés et étranglés par la tyrannie d’un taux directeur unique. La Banque centrale européenne (BCE), tel un garde-chiourme indifférent, impose son diktat à des économies que tout oppose. L’Allemagne, Moloch exportateur, se repaît de taux bas tandis que la Grèce, la France ou l’Italie, telles des Iphigénie sacrificielles, voient leur sang économique se tarir sur l’autel de la compétitivité. La dévaluation, jadis souffle vital des nations vulnérables, n’est plus qu’un lointain rêve inaccessible, interdit par le carcan monétaire.

2. La Danse Macabre des Dettes Souveraines

Le traité de Maastricht, parchemin sacré, tablettes de la loi des eurobéats gravées dans le marbre, interdisait les renflouements… mais c’était avant que la crise grecque ne révèle l’hypocrisie d’un système prêt à dévorer ses enfants. Les plans de sauvetage, ces instruments de torture et de destruction dissimulés sous des atours attrayants, ont transformé Athènes en colonie financière, soumise au chantage permanent des créanciers, désertée par ses cerveaux et ses capitaux, obligée de vendre jusqu’à ses plages pour rembourser ses dettes. Aujourd’hui si l’Italie tente de sortir de sa trappe à dette, c’est maintenant la France qui titube sous le poids d’une dette de 140 % du PIB et d’un président halluciné qui brade ses actifs, tandis que le Nord, épuisé par son rôle de crémier-censeur, grince des dents. Ce vampirisme économique ne peut durer : quand le patient est plus grand que la clinique, la transfusion tourne au carnage.

3. L’Europe, Cette Tour de Babel Postmoderne

L’euro croit tenir par la grâce d’une solidarité fantasmée, mais quel pacte peut lier le nationaliste polonais au bureaucrate bruxellois ? Le référendum grec de 2015 a sonné le glas de l’illusion démocratique, réduite à un théâtre d’ombres où les peuples certes votent… mais la bureaucratie bruxelloise n’en fait qu’à sa tête. Le Rassemblement national en France, l’AfD en Allemagne, la Fratelli d’Italia – partout l’obstination populicide de l’Europe attise les braises d’un ras le bol identitaire, et d’une volonté toujours plus marquée de sortir de l’Euro de façon ordonnée avant la débandade de son éclatement. L’euro, ce ciment sans mortier, ne survivra pas à la première secousse sérieuse.

natalité en berne

4. La Nécrose Démographique : Un Continent en Sursis

L’Europe vieillit telle une forêt automnale, ses feuilles – sa jeunesse – tombant en silence. Les bébés ne naissent plus, et lorsque par miracle un enfant naît, il réalisera bien vite que son avenir est probablement mieux assuré en dehors d’une Europe qui représente un carcan et dans laquelle il sera condamné comme toutes les classes moyennes à être l’éternel cocu des français du bas, et de ceux de tout en haut. L’Allemagne, ce géant de jadis qui s’est lui-même amputé des jambes, voit ses retraités gonfler comme un abcès social pendant que l’Espagne est atteinte d’une hémorragie qui essaime sa main-d’œuvre vers des cieux plus cléments. Sans union fiscale, sans redistribution véritable, le Sud devient un hospice à ciel ouvert, un musée d’un passé révolu comme ses peuples remplacés, condamné à l’asphyxie par des dettes impayables, et le Nord voit s’amonceler les nuages de l’ouragan de la crise des pensions qui va éclater: ses obligations d’état à rendement négatif ont ruiné les retraités, mais ceux-ci ne le savent pas encore. L’euro, dans cette tragédie, joue les croque-morts, ajustant son linceul monétaire sur des économies déjà en soins palliatifs avancés.

5. L’Ouragan Venant : Cryptomonnaies, crise des dettes souveraines et Chaos des politiques climatiques

Et que fera la BCE quand le prochain cyclone économique – effet des folles politiques « pour le climat », krach énergétique ou récession mondiale – frappera ? Elle brandira ses outils rouillés, instruments d’un autre siècle, face à des cryptomonnaies agiles comme des faucons. Elle étirera son épée rouillée et son manteau dépenaillé d’industries et d’entreprises clairsemées et à la rentabilité catastrophiquement faible du fait de la pression fiscale monstrueuse. Peut-être voudra-t-elle déployer le bouclier du contrôle des capitaux pour continuer de tondre à blanc ses habitants. Mais il est trop tard et son bouclier est troué. Le digital sonne le glas des monnaies statiques : l’euro, dinosaure bureaucratique, sera balayé par ceux qui préfèrent l’or algorithmique et le dynamisme des rendements aux promesses creuses de Francfort.

Épilogue : La Chute Programmée d’une Idole

L’euro n’est qu’un *fétichisme monétaire*, fausse conscience d’une Europe qui préfère le culte des chiffres à l’émancipation des peuples. Ses prêtres – Draghi, Lagarde & Cie – psalmodient des incantations technocratiques, mais quel dieu entendent-ils servir ? Mammon, ou peut-être Baal, ce Léviathan insatiable. Sa chute ressemblera à celle des empires : lente d’abord, puis tout à coup. Un matin, nous nous réveillerons avec des drachmes, des lires et des pesetas dans nos portefeuilles, tandis que le mur de Berlin monétaire tombera en poussière sous nos yeux.

Car l’histoire est un phénix facétieux : ce qui naît dans l’utopie meurt dans la farce. L’euro, dernière farce tragique de l’ordolibéralisme, aura au moins ce mérite : offrir à nos petits-enfants une magistrale leçon sur la vanité des constructions idéologiques.

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