Contrôle Mental Nazi Au cœur de la subtile manipulation cérébrale des masses crédules, orchestrée à…
Gladio 3.0 : Une nouvelle ère de la stratégie de tension
Un héritage réinventé
Si l’opération Gladio fut le reflet des angoisses de la guerre froide et Gladio 2.0 l’instrument d’une guerre contre la terreur internationalisée, Gladio 3.0 s’inscrit dans une évolution sombre de ces stratégies de manipulation. Apparue après 2020, cette nouvelle mouture se distingue par une utilisation combinée de mouvements néonazis, de groupuscules d’extrême droite et de réseaux paramilitaires pour créer une instabilité émotionnelle et sociale ciblée, accentuer la polarisation des sociétés européennes, et orienter les élections, en général pour marginaliser les demandes légitimes recevant un large soutien populaire, mais considérées comme « de droite » —contrôle des flux migratoire, sécurité dans l’espace public, respect de la laïcité et de l’héritage chrétien des nations européennes, etc.—.
Des racines profondes
La stratégie de tension d’origine, mise en place sous le couvert de l’OTAN au cours de la guerre froide, visait à déjouer une éventuelle invasion soviétique tout en écrasant l’ascension des partis de gauche en Europe. Ce modèle, perfectionné avec Gladio 2.0, s’est appuyé sur des jihadistes islamistes et a été le vecteur principal de la guerre contre le terrorisme. En revanche, Gladio 3.0 opte pour une approche différente : elle recrée de novo ou, selon les pays, réactive les mouvements néonazis ou crée des cellules d’agents « suprémacistes » pour alimenter les tensions intercommunautaires.
Des mécanismes renouvelés
Gladio 3.0 s’est immiscé dans des zones politiquement et socialement fragiles. En Italie, des groupuscules comme l’Ordre d’Hagal ont été accusés de constituer des caches d’armes et de préparer des attaques contre des cibles civiles. Leurs liens avec des milices ukrainiennes, telles que le bataillon Azov —dont les liens avec la CIA sont devenus évidents au cours de la guerre par proxy que les US ont mené contre la Russie en Ukraine—, soulignent une connexion transnationale via les services secrets, notamment américains, qui utilisent ces cellules implantées dans les pays européens. En Allemagne, des tentatives de coups d’État orchestrées par des « Reichbürger » en 2022 ont fait éclater au grand jour des infiltrations du camp nationaliste allemand par des agents également soupçonnées d’avoir des liens avec ce réseau.
À cela s’ajoutent les actions d’infiltration menées aux États-Unis, où des néonazis affiliés à des groupes comme Atomwaffen ont planifié des sabotages d’infrastructures clés dans des zones vulnérables, en lien également avec les services secrets. Ce mélange toxique de propagande, d’entraînement militaire et de soutien logistique a permis à ces groupes d’étendre leur influence tout en répétant des schémas d’attaques sous faux drapeaux. Parfois, les défilés ou « manifestations » de néo-nazis ou « suprémacistes blancs » sont carrément constitués uniquement de membres des services fédéraux (ce que les internautes ne manquent pas de relever, tous les participants de ces « manifestations » aux slogans outrés portant des masques).
Une machine à alimenter la peur
L’essence même de Gladio 3.0 repose sur l’instrumentalisation de la peur. Des incidents tels que l’attentat de Christchurch ou les tensions raciales exacerbées par des discours anti-immigration permettent de polariser les sociétés occidentales. Les analyses réalisées par des organisations comme ISGP montrent à quel point les services de renseignement peuvent être impliqués dans la radicalisation directe et indirecte de ces groupes, quand ils ne les manipulent pas totalement, leur faisant perpétrer des actes de terreur planifiés pour susciter une réaction de la part du public (par exemple en prévision d’élections, ou pour occuper l’opinion publique au cours d’un autre scandale). La prolifération de plateformes comme 4chan, infiltrées ou créées pour susciter, nourrir, et canaliser ces mouvements, ajoute une couche numérique à ce phénomène.
Conséquences globales
Cette nouvelle stratégie, qui vient s’ajouter aux précédentes, Gladio et Gladio 2, a des répercussions qui transcendent les frontières nationales. Des pays comme la France et le Royaume-Uni signalent un retour de combattants radicalisés ayant participé à des conflits à l’étranger, souvent dans le contexte de Gladio 2. Ces combattants radicalisés autour du terme de l’islamisme terroriste qui reviennent dans les pays européens, voient en regard émerger, créés par les mêmes responsables parmi les services secrets, des cellules de néonazi ou de vrais faux suprémacistes blancs, participant à la polarisation de la population et paralysant le débat et l’action publique. En Ukraine, le soutien direct et indirect de groupes néonazis connus exacerbe une instabilité régionale qui se répercute sur toute l’Europe, et demande aux médias de mainstream de déployer des trésors de propagande pour justifier auprès du public européen le soutien à des groupes ouvertement (et en ce qui concerne Azov, réellement, et historiquement) nazis.
Vers une responsabilisation ?
Face à la montée de ces nouvelles formes de tensions, les démocraties occidentales se retrouvent confrontées à des défis à la fois éthiques et pratiques. Comment concilier liberté d’expression et lutte contre la propagande haineuse ? Comment s’assurer que les agences de renseignement opèrent dans des cadres légaux et transparents ? Gladio 3.0, en mettant en lumière des pratiques opaques, invite à une réflexion approfondie sur la responsabilité des États dans la préservation de leurs valeurs fondatrices —à commencer par la liberté des citoyens en contexte démocratique—.
Sources :
– « Gladio 3.0 », document consulté le 15 janvier 2025.
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