La violence comme noumène sociologique universel
La grande crainte qu’instillent à l’ère moderne les médias et les dirigeants, et peut-être plus encore en ce quinquennat Macron qui semble faire ressortir les lignes de fracture de la société française, est celle de l’irruption et du débordement de la violence. Les images réelles et fantasmées de la terreur révolutionnaire, des luttes révolutionnaires armées inspirées du communisme et des camps de concentration sont convoquées dans un joyeux anachronisme —au demeurant fort peu relevé par les intellectuels— qui cependant convoque un imaginaire puissant qui parle instinctivement aux craintes les plus directes de notre inconscient collectif.